Brésil 4° et dernier épisode – Salvador de Bahia
Bahia des pêcheurs des marins Bahia des filles du port Bahia de tous les saints Bahia de Saint-Salvador
C’est là qu’un beau jour a commencé le Brésil Et sa première capitale C’est là que l’Afrique vit encore en exil Et parle la langue du Portugal
refrain
C’est là que les hommes savent encore se battre A pieds nus ou à mains nues ou au couteau Pour les beaux yeux d’une jolie mulâtre Au risque d’y laisser la peau
refrain
J’ai écouté chanter les fils de Gandhi J’ai vu danser les filles de Xango C’est là que j’ai retrouvé le paradis Du côté de chez Jorge Amado
refrain
Comme ma chanson n’était pas terminée Je l’ai emportée avec moi Je reviendrai un jour te la fredonner Sur la plage d’Itapoa
refrain
Les paroles de Moustaki racontent Salvador, la plus africaine des villes brésiliennes, et nous vous la faisons visiter en image :
Les ruelles pavées, qui grimpent comme Ouro Preto, les façades colorées, le port, la plage et les palmiers, les montagnes de coco verde le soir à la tombée de la nuit, le phare de Barra, les mutliples églises et leurs azuleros…
Vous imaginez une chaleur humide, votre peau moite, le bruit des vagues, un coucher de soleil, voilà Bahia
Quelques anecdotes de notre séjour à Bahia.
C’était la seule location que nous n’avions pas réservé avant de partir (merci Alexandre pour toutes les autres fois où je n’ai pas eu à le faire), donc j’ai dû prendre le téléphone et essayer de parler quelques mots de portugais (j’avais préparé des phrases toutes faites) pour réserver trois nuits pour un couple. bon j’ai réussi tant bien que mal, mais je n’ai pas pensé à demander s’il y avait l’aero condionato, et ben non . Or c’était bien à Salvador qu’il aurait fallu avoir une clim, et aussi de produit anti-moustiques, mais nous étions rationnés car c’était la fin du séjour ;-(( Je peux attester que les piqures de moustiques brésiliens grattent énormément et pendant longtemps. De retour en France j’en ai gardé le souvenir une semaine, malgré le tube d’Ap**syl.
Nous avions donc une chambre chez des particuliers El gato Coméu. « Particuliers » oui mais à la limite de professionnels du B and B brésilien. Heureusement nous étions les seuls touristes, car ce n’était pas la pleine saison. Quartier de Vittoria, entre le centre touristique et les plages de Barra. Bon compromis, bien desservi par les bus.
C’est la ville où nous avons été le plus sollicités par des vendeurs de tout et n’importe quoi, dont des parapluies, dont nous avons vite compris l’utilité. Une heure après être arrivés en ville, nous débarquions dans le centre et prenions une belle pluie tropicale sur la tête. Un cyber café nous a hébergés pendant 1 heure.
Nous avions lu dans le guide qu’il y avait vraiment des quartiers à éviter, et justement nous l’avions oublié dans la chambre. Nous avons découvert les ruelles désertes un peu stressés. Nous étions plus détendus le lendemain guide en poche.
Salvador est bien belle, mais je crois que je lui ai préféré Ouro Preto, moins touristique, plus authentique donc, et surtout moins délabrée. Car à côté de chefs d’oeuvres architecturaux, beaucoup de maisons étaient dévorées par l’humidité et la moisissure…
Nous avons bien aimé passer nos soirées à marcher dans les ruelles animées pour la fête des travailleurs, ou sur la plage et les restos branchés. Entre averses soudaines et soleil brûlant nous avons dégusté du jus de canne à sucre, la coco verde (noix de coco verte décapitée et que l’on boit à la paille) ou du jus de cacao (pulpe de la cabosse) ou d’Açai (ne me demandez pas la traduction ???). Après de nombreux repas dans des restos « ao kilo » (où l’on pèse les assiettes avant d’aller s’installer pour manger), nous nous sommes payés un resto chic et branché Risotto abricot safran accompagné d’un poisson et raviolis de crevettes.
Enfin, ce fut la course aux cadeaux que nous n’avions pas encore achetés. Tongs havainas, colliers, instruments de musqiue tee-shirt, venaient complété les sacs, peites boites et autres trésors brésiliens.
La fin du séjour approchait. Nous avons pris l’avion une énième fois (via Sao Paulo) pour retourner à Belo Horizonte, où j’ai laissé Vincent qui devait maintenant rejoindre Sete Lagoas et son centre de recherche pour entamer sa véritable mission au Brésil. Quant à moi j’ai repris l’avion seule, pour la France où j’ai rejoint mes petis bouts qui avaient bien grandis.
Ainsi s’achève le récit de notre périple brésilien. Nous en gardons un excellent souvenir.
En espérant vous avoir fait partager nos émerveillements et nos émotions nous vous laissons rêver