Bresil 2° épisode – Foz d’Iguaçu, les chutes vertigineuses

Lundi matin, nous quittons Belo Horizonte pour Foz d’Iguaçu, au point des trois frontières : Brésil, Argentine, Paraguay.

C’est notre épisode nature, au programme les chutes côté brésilien, le parc des oiseaux, le barrage d’Itaipu, et une incursion en territoire paraguayen avec la non moins célèbre traversée du pont frontière entre Foz et Ciudad del Este (Paraguay).

Nous y sommes restés trois jours, chacun ayant son lot de surprise.

Première tuile, en partant de l’hôtel nous prenons un bus à la gare routière pour l’aéroport, nous étant levés à 6h30 pour ne pas le manquer cette fois !! Bon point, on était à l’heure, mauvais point, nous sommes descendus à l’aéroport de Pampulha, alors que nous devions décoller de celui de Confins (les deux aéroports étant distant d’une trentainte de kilomètres). Nous avions prévu large..et bien non, il a fallu prendre un taxi (65 reals au lieu de 10 pour le bus) pour aller au bon endroit afin d’embraquer à temps.C’est là que nous avons acheté notre guide de conversation français-portugais car s’en était trop, il fallait essayer de se faire comprendre !!!

Nous sommes bien arrivés à Foz, chaleur écrasante à la descente d’avion, heureusement l’hotel était climatisé et la chambre un des plus belles de notre séjour(hotel del rey pour ceux que ça intéresse)

Les chutes c’était pour le lendemain, nous avons découvert la ville et bu la bière locale skol , une pour deux, 600ml avec la chaleur ça tape !!!

Admirez un peu : 72 mètres de hauteur (Zambèze 120 et Niagara 47 ;-(( )

Coté nature la faune et la flore locale, admirez les toucans et les fleurs magnifiques…

Le plus grand barrage du continent américain, vitrine de la modernité du pays

Peu d’images du Paraguay, ça craignait un peu trop pour sortir l’appareil. La tuile du jour : nous devions traverser la frontière pour faire des emplettes à Ciudad del Este, sorte de Perthus local. Nous avons donc pris un bus, passé le pont frontière mais à chaque arrêt (grande avenue qui montait) je disais à Vincent « on descendra au prochain », mais il a fini par quitter l’avenue et s’engager dans des rues mal famées, des bidonvilles, puis la rase campagne. Nous étions morts de trouille, on ne pouvait qu’attendre d’arriver au terminus (où ????et quand ??? à combien de kilomètres ???) Tant bien que mal je suis arrivée à demander en espagnol où nous allions si c’était loin et si on pouvait revenir par un autre bus à ciudad del este. Nous sommes donc arrivés dans un bled où il y avait la gare routière, nous sommes descendus du bus, et comme le même chauffeur repartait dans le sens inverse nous avons repris un ticket pour rentrer en zone plus sécurisée… OUF Arrivés en haut de l’avenue nous sommes descendus, avons fait quelques emplettes puis avons pris un bus pour repasser la frontière et retourner côté brésilien. La traversée du pont fut aussi pittoresque qu’à l’aller. Trois files encombrées de bus et de camions surchargés,pare-choc contre pare-choc, qui se faisaient doubler par une horde de taxis-motos. ouille ouille ouille les rétros et les genoux. Nous avons été bien contents de boire un verre et de prendre une bonne douche en rentrant !!!

Enfin le barrage d’Itaipu (en indien la pierre qui chante) est un monstre de béton qui fournit 20 % de l’énergie électrique brésilienne (si mes souvenirs sont bons).

Barrage d’Itaipu

Barrage binational , frontière entre le Brésil et le Paraguay, commencé en 1975. Hélas pas de laché d’eau impressionnant. A proximité la forêt des employés, chaque employé ayant travailé plus de 15 ans pour la société a le droit de planter un arbre. Seul hic, quand nous en avons pris un en photo nous avons été étonnés de lire qu’il avait été planté par Francis Ford Coppola !!! Breve visite du musée, puis du zoo de la ville avant de reprendre l’avion pour Rio !!!

Cette fois-ci heureusement il n’y avait qu’un seul aéroport !!!

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Par bmarques