Brésil 3° épisode – Rio de Janiero, la mythique

Juil 17, 2006 Bérengère, Brésil, Vincent, Voyages

Après l’exotique foz d’Igaçu, l’urbaine et néanmoins mythique Rio de Janeiro nous a ouvert ses bras.

Nous sommes arrivés de nuit à l’aéroprot international, et avons pris un bus puis un taxi jusqu’à notre hotel Caxambu. Le réceptionniste parlait français ouf. Après les formalités, visite de la chambre couloir sordide, cour intérieure où il nous explique que l’on prendra le petit dej, et enfin il s’arrête devant un porte, notre chambre. Draps couleur café, ambiance moite, déco ..euh, pas de déco, salle de bain lavabo marron, douche étroite, un peu cracra. On pose les valises, j’attends que le type s’en aille, Vincent et moi nous nous regardons

« on peut pas dormir ici.. »

« Non  »

« je pense que c’est plus un hotel de passe qu’un hotel à touriste »

 » vite le routard »

COmmentaire pour les hotels de rio : les tarifs grimpent et les prestations ne sont pas toujours à la hauteur… Ouais ben là elles n’y sont pas du tout… et c’est sale en plus.

Nous cherchons un hotel pas trop loin, et pas trop cher non plus…Dans la rue parallèle il y avait l’hotel Régina.

On est sorti pour aller demander les tarifs, plus de trop fois plus que l’hotel Caxambu, trop cher pour nous, car nous restions 4 nuits à Rio. Alors, on a choisi une solution intermédaire ok pour le Caxambu, mais direction la droguerie pour acheter produit d’entretien et éponge pour récurer la salle de bain.

Après un petit repas dans une launchenette, bolinho et succo, nous rentrons pour faire briller la salle de bain avant de prendre une douche et de nous reposer.

La nuit a été horrible, non seulement il faisait très chaud, mais l’hotel était bruyant. J’ai eu peur tout le nuit que des bestioles montent sur le lit, et de chopper des poux ou autres bébêtes. Au réveil la décision été prise, même trois fois plus cher l’hotel Régina nous accueillerait pour le restant de notre séjour.

Le petit dej et l’état des bols a fini de nous convaincre…

Nous avons payé la chambre et avons fait le transfert de nos bagages dès 9h du matin.

L’esprit enfin tranquille nous avons pu enfin nous consacrer à la visite de la ville.

Vous ne verrez pas beaucoup de photos, nous ne sortions l’appareil que dans les lieux touristiques. Nous étions sur nos gardes car les pick pockets sont légions dans les rues carriocas…

Nous gardons néanmoins des images fort belles dans nos têtes du centre historique, et de l’ambiance toute particulière qui y regnait.

Et pour conforter les dire du routard et de quelques brésiliens avec qui nous avions pu échanger en français ou en espagnol concernant les vols, nous avons été témoins d’un vol à la tire en pleine après-midi.

Ils étaient deux, le premier s’est emparé d’une liasse de billets et tandis que le vieux bonhomme détroussé le poursuivait, il a rejoint son complice sur une mobilette. Mettant les gazs, la mobilette s’est cabrée, le gars à l’arrière est tombé à 1.50 de nous. Tout le monde criait « arrêtez les ! » Le vieux bonhomme s’est jeté à terre, mais le jeune voleur avait déjà ramassé sa liasse , remontant en selle. Cette fois-ci la fuite était effective, le vieux bonhomme a courru après sans pouvoir les rattraper. Cet épisode nous a beaucoup touché et nous avons était 100 fois plus vigilants après.

Laissons là les anecdotes pour parler des lieux légendaires que nous avons visité à Rio. Vous ne verrez ni chars, ni brésiliennes dansant la samba, le carnaval était terminé depuis des mois !!!

Qu’à cela ne tienne, nous sommes tout de même montés en haut de la colline surplombant Rio, au pied du Christ Corcovado, admirer le soleil levant sur la baie de Rio.

Nous avons aussi pris le téléphérique pour faire l’ascension du pâo do azucar (le pain de sucre)pour admirer le port d’un côté et la plage de copacabana de l’autre.

En ville nous avons admiré de nombreuses églises, des plus traditionnelles à la plus moderne, en passant par le monastère Sao Bento et son intérieur vermeil.

Un musée nous a poussé jusque dans un parc populaire où j’ai dégusté un épis de maîs bouilli,( sans beurre car l’hygiène était plutot douteuse), observant les familles qui avaient amené là leurs enfants en ce week end ensolleillé. Là nous avons pu admirer des bijoux et autres outils de tribus amazoniennes, ainsi que des papillons magnifiques et d’hideuses migales.

De longs promenades sur les plages au coucher de soleil et il était dejà temps de s’envoler pour la chaude Salvador de Bahia…

Par bmarques